Retour aux origines : Chicago [PV Adja] /!\ Contient une scène "hot" /!\ [sujet fini]

Retour aux originesFeat Samuel

Chaque caresse en appelait une autre, plus impérieuse, plus ardente. Son cœur battait alors de plus en plus fort et de plus en plus vite. Sa peau frémissait, et tout son corps vibrait à présent de plaisir.

C’est pourquoi, quand Samuel lui mordilla l’épaule, Adja laissa échapper un soupir, et ferma les yeux tandis que ses doigts, avides, se crispaient désormais sur le dos de son partenaire.

Oui elle était prête, prête à se donner toute entière à cet homme qui savait si bien l’aimer. Et elle le fit comprendre dès l’instant où il releva la tête pour capter son attention.

D’ailleurs, la douleur que la jeune femme ressentit n’était pas aussi insupportable qu’elle ne l’aurait cru. Peut-être parce qu’il l’avait assez préparé pour que leur union se fasse dans la douceur, plutôt que sous la torture d’une première fois.

Les jambes serrées autour de sa taille, c’est donc un peu plus sereine qu’Adja se laissa porter, et s’autorisa même à onduler son corps pendant que Samuel, haletant, continuait quand à lui ses mouvements de va-et-vient.

Au fur et à mesure que leurs ébats prenaient en intensité, l’étudiante était en proie à des sensations très étrange. Tantôt elle avait mal, tantôt elle éprouvait au contraire une sensation de plaisir. C’était assez particulier, comme si son corps, unis avec celui de son aimé, combattait des émotions complètement différentes.

Impulsivement, ses mains se posèrent alors sur sa nuque, et elle colla son front au sien pendant que ses soupirs, de plus en plus fréquents, se joignaient progressivement à ceux de son partenaire.

Retour aux origines : Chicago

Il était en appui contre la tête de lit, les mains toujours agrippées, alors qu’il sentait Adja maintenir son étreinte. Les jambes entour de son torse, il sentait les pieds de sa partenaire contre ses reins qui faisaient une légère pression qu’il trouva agréable. Ses mains autour de son cou, il la sentait qui désirait être au plus près de lui. Le souffle haletant de chacun semblait se répondre dans une cadence alors qu’il la plaqua un peu plus contre la tête de lit, une main à présent contre le mur et l’autre autour de la nuque de sa compagne.
Il ne la quitta pas du regard jusqu’à ce qu’il capture ses lèvres. Avide de sa peau qui semblait s’embraser, il ne put s’empêcher de parcourir la courbe de son cou du bout de la langue. Il percevait le goût légèrement amer de la sueur quand il recommença à lui mordre le cou dans un suçon avide. Il ne mordait pas jusqu’au sang, pas sans son accord, mais elle aurait une marque visible plusieurs jours.

****

Le temps avait semblé s’étirer pendant leurs ébats quand il avait senti le désir arriver à son paroxysme. Ils étaient à présent allongés dans le lit.
Samuel se sentait redevenir lui-même mais Berith était encore bien présent. Ça avait été étrange de ne plus savoir s’il était Samuel ou Berith.
Adja était contre lui et tous deux récupéraient. Il n’avait rien dit, mais il espérait ne pas l’avoir effrayé. Quand il avait senti l’orgasme arriver, il s’était laissé aller et le son qui s’était échappé de sa gorge n’avait eu rien d’humain.
C’est pourquoi il restait silencieux, espérant que ce soit Adja qui brise le silence.

Retour aux originesFeat Samuel

La tête appuyée contre son torse, Adja écoutait battre le cœur de Samuel. Ce moment avait été intense, douloureux mais frénétique. Elle pouvait encore sentir ses lèvres sur les siennes, la chaleur de son corps contre le sien, les mélanges inexpliqués de plaisir et de douleur, qui avaient fait de cette première fois un instant magique qu’elle n’oublierait pas de sitôt.

En y réfléchissant, elle ne s’était d’ailleurs jamais senti aussi bien, aussi complète depuis qu’ils avaient passé ce cap ensemble. C’était comme ci, ils avaient encore plus forgé le lien qui les unissaient. Et le plus étrange dans tout ça, c’est que pour la toute première fois, elle avait accueilli dans son corps et son âme Berith, tout autant que Samuel. Car elle avait enfin compris, elle avait enfin admis que les deux ne formait qu’un.

Silencieuse, la jeune femme se lova alors un peu plus contre son partenaire, et ferma les yeux tandis qu’elle goûtait un peu plus à la chaleur de son corps.

- Merci....

C’était tout ce qui lui venait à l’esprit. Merci d’être là, merci de l’aimer autant qu’elle l’aimait, merci de l’avoir sauvé d’une tristesse et d’une dépression certaine. Merci de lui avoir prit son âme, car grâce à ça, tout avait changé et elle ne regrettait rien.

Un sourire au coin des lèvres, Adja se redressa légèrement, et captura le regard de Samuel alors que celui-ci avait baissé les yeux vers elle.

- C’était bien plus que tout ce que j’avais espéré.

Retour aux origines : Chicago

Immobile, il tenait Adja dans ses bras, apaisé. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ressentit une telle paix intérieure. En n simple mot, elle avait su l’apaiser, mais il fallait bientôt penser à rentrer. Une longue route les attendait pour le retour à Ghost Island et le démon sentait que loin de la ville maudite, sa puissance s’affaiblissait à nouveau. Son regain d’énergie n’avait été que de courte durée.
Mais pour l’instant, il restait encore un peu de temps devant eux. Le manoir était vide pour encore plusieurs heures. Ils pouvaient bien s’accorder quelques minutes supplémentaires.

****

Ils étaient revenus dans leur chambre d’hôtel et finissaient de ramasser leurs affaires. Héra les observait, allongé dans un coin de la chambre. La chienne se faisait discrète, veillant d’un œil, somnolant de l’autre.
Ce séjour avait été décidemment fort en émotions. La réalité était tellement déconnectée de ce qui se passait à Ghost Island qu’elle semblait irréelle. En mettant « l’incident » de Minot de côté, les événements parfaitement normaux des ces derniers jours semblaient irréels.
Samuel avait apprécié cette normalité, mais Berith, lui, préférait la bizarrerie de Ghost Island.

Le bruit de la valise qui se ferme indiqua que Samuel avait finit de boucler ses valises. Une part de lui-même (autre que Berith) désirait rentrer au plus vite. Se savoir affaiblit ne lui plaisait pas beaucoup. Et puis… il sentait que quelque chose se passait à Ghost Island.

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