♣ Once Upon A Time ♣

Afin d’empêcher que ce monde ne sombre dans le chaos, j’ai pris la grave décision d’enfermer toutes les créatures maléfiques à l’intérieur. Ces créatures sont d’une puissance insoupçonné et leur présence dans notre monde ne conduirait qu’à la guerre contre elles si elles venaient à s’associer pour tous nous détruire. C’est pour la sécurité de tous que je scelle les pages de ce livre. Le temps que ces créatures passeront à l’intérieur ne fera que renforcer leur rage et ne les rendront que plus destructrices. C’est pourquoi ce livre doit disparaître et ne jamais être ouvert par qui que ce soit. Car si les créatures vénaient à s'échapper, il ne nous resteraient plus qu’à prier pour le salut de notre âme…
Révérend Daniel McBride.


D’accord. Je me demande bien ce qui a pu se passer dans la tête de ma mère pour qu’elle m’offre ce truc. Vu l’état poussiéreux dans lequel il est, je me doute qu’elle l’a trouvé chez l’antiquaire du coin. « Tiens, vu que tu sembles ne pas faire autre chose que regarder des films et sortir avec tes amis… »
Comme si lire ce vieux tas de papier moisi allait changer ma vie. Ce livre a passé deux semaines sur mon bureau avant que je ne daigne d’y jeter un coup d’œil… Mes parents m’ont interdit de sortir ce soir suite à ce que j’ai fait au chien du voisin… Cette sale bête l’avait quand même bien mérité et je n’ai aucun regret. Mais bon, il faut bien s’occuper maintenant. Et étrangement, ce vieux livre m’appelle. Allez, qu’est-ce que je risque en y jetant un coup d’œil ? Dès la première page, je me dis que je suis vraiment bien tombé. Ma mère m’a pris un livre de conte de fée… Comme si j’avais encore l’âge de m’extasier sur le petit chaperon rouge… Super. Passant outre du pseudo-avertissement du révérend MacTruc, j’ai tourné la page. Et là, je le jure sur la tombe de qui vous voulez qu’il s’est passé un truc. Je ne sais pas comment, mais un souffle étrange a semblé sortir du livre, si violemment qu’il en a fait exploser les vitres de la fenêtre. Une fumée noire s’est répandu et s’est échappé par l’orifice béant. J’ai couru vers la fenêtre, et j’ai juste le temps de voir le nuage de fumer « exploser » pour s’éparpiller aux quatre coins du ciel. Je crois que j’ai fait une connerie…